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Carotide

Les médicaments

  • Aspirine : prescrite à dose entre 75 et 300mg par jour elle possède une action anti aggrégante qui limite la formation des caillots et des embols
  • Clopidogrel (commercialisé sous le nom de Plavix) ou le dipyridamole (commercialisé sous le nom de Persantine) : même fonction que l’aspirine et souvent prescrit en association avec elle. Le Plavix est préféré à l’aspirine en cas d’antécédent d’ulcère gastrique.
  • Statines : (simvastatine, pravastatine …) qui limitent la formation de cholestérol par le foie. Elles diminuent le taux de cholestérol et stabilisent la plaque d’athérome.
  • IEC inhiteurs de l’enzyme de conversion (énalapril, ramipril …): ont un rôle sur la tension artérielle et la stabilisation de la plaque.

La chirurgie

L’intervention chirurgicale de référence est l’endartériectomie. L’intervention consiste à l’ablation de la partie interne malade de l’artère pour lever l’obstacle à la circulation du sang.

Elle est réalisée sous anesthésie locale pour surveiller la bonne tolérance cérébrale durant l’intervention en particulier durant le clampage. Durant l’intervention le patient reste conscient et il lui est demandé de parler et de serrer la main du côté opposé.

La cicatrice est faite à la partie antérieure du cou. L’artère est contrôlée et des clamps sont placés pour interrompre le passage du sang. L’artère est ouverte et l’intérieur de la paroi est retiré avec la plaque. Une dérivation du sang est parfois nécessaire (1 cas sur 10) en plaçant une petit tube dans l’artère pour laisser le passage du sang vers le cerveau. L’artère est refermée soit directement soit avec un morceau de prothèse servant de patch pour élargir l’artère. Un petit drain est laissé un à deux jours. La sortie est autorisée à partir du troisième jour.

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L’angioplastie

La dilatation percutanée de la carotide interne n’a pas prouvé de supériorité par rapport à la chirurgie par endartériectomie.
Elle est rarement utilisée, car elle expose à des complications emboliques qui ne peuvent être complètement évitées par l’utilisation de filtre. Elle est actuellement réservée à certaines indications :

  • sténoses radiques ( secondaires à une radiothérapie cervicale)
  • dans le cas des resténoses après chirurgie.
  • chez les patients qui présente un risque opératoire important
  • cou « hostile à la chirurgie » (trachéotomie, cou court, lésion anatomiquement hautes)

L’intervention est réalisée en collaboration entre le chirurgien vasculaire et le radiologue vasculaire, sous anesthésie locale par ponction fémorale.
Un stent est mis en place. Une protection cérébrale pour éviter les embols est utilisée ( filtre)

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